par jon8 » 12 févr. 2021, 11:29
À mon avis, il faudrait tout d'abord mettre une limite claire et précise concernant la période ''d'urgence sanitaire''.
Je lance des chiffres comme ça, mais il me semble que 2 ou 3 mois devrait être un maximum sans que le gouvernement ne soit dans l'obligation de rendre des comptes. Donc une limite de 5-10 décrets de 10 jours, ou de complètement changer ce mode de fonctionnement pour autre chose. L'esprit de base d'un état d'urgence sanitaire est de pouvoir agir vite et fort, ce qui est raisonnable et logique, mais il doit impérativement être limité dans le temps.
Ensuite, aussitôt qu'une évaluation est disponible, il faudrait déterminer très rapidement la gravité de la crise sanitaire, et ce, de manière objective. Des codes de couleurs, tient, si ca peut faire plaisir aux dirigeants, mais quelque chose de chiffré... Surtout quelque chose qui est relié à l'espérance de vie, le seul véritable indicatif de l'ampleur d'un drame de ce type.
Je lance des chiffres, encore une fois pour l'exemple, mais disons que l'espérance de vie projetée pour l'année baisse de 0-0.5% = urgence ''jaune'', de 0.5% à 2% = urgence orange, et plus de 2% = urgence rouge. Le tout monitored en temps réel, de sources vérifiées et vérifiables, avec un oeil gardé sur la surmortalité projetée, par groupes d'âge et par groupes ciblées en fonction de leur vulnérabilité (immunodépressés, pathologies sévères, etc...)
Ensuite, dès les débuts d'une crise, donc dès le premier décret d'urgence sanitaire, des mesures budgétaires d'urgence considérables devront être mises en place au niveau médical, comme il a été vu en Chine. Il semble évident qu'un 1 milliard $ investi rapidement dans des mesures médicales temporaires mais drastiques pourront éviter des dizaines ou des centaines de milliards en effets collatéraux de toute sortes étalés dans le temps.
****
Bref, une grande partie des problèmes (au Canada) vient du fait qu'il n'y avait pas une véritable stratégie en cas d'urgence sanitaire d'une telle ampleur. Nous étions à la merci de l'information de l'OMS et des actions d'autres pays d'un peu partout sur la planète, sans aucune logique ou vision propre à nos besoins et nos ressources.
Je me souviens encore parfaitement de ce qu'il s'est passé au Québec de la mi-mars 2020 au début de l'été. Une gestion de crise improvisée, décalée de la science, calquée sur les autres pays, plongée dans une hystérie médiatique, noyée dans le sentimentalisme. Puis une ''pause'' estivale sans aucune préparation pour ce qui était pourtant prévisible. Mais tout a commencé avec une urgence sanitaire sans stratégie, qui a muté vers un état permanent de crise, mais dont la gestion se poursuit dans l'improvisation la plus complète.
À mon avis, il faudrait tout d'abord mettre une limite claire et précise concernant la période ''d'urgence sanitaire''.
Je lance des chiffres comme ça, mais il me semble que 2 ou 3 mois devrait être un maximum sans que le gouvernement ne soit dans l'obligation de rendre des comptes. Donc une limite de 5-10 décrets de 10 jours, ou de complètement changer ce mode de fonctionnement pour autre chose. L'esprit de base d'un état d'urgence sanitaire est de pouvoir agir vite et fort, ce qui est raisonnable et logique, mais il doit impérativement être limité dans le temps.
Ensuite, aussitôt qu'une évaluation est disponible, il faudrait déterminer très rapidement la gravité de la crise sanitaire, et ce, de manière objective. Des codes de couleurs, tient, si ca peut faire plaisir aux dirigeants, mais quelque chose de chiffré... Surtout quelque chose qui est relié à l'espérance de vie, le seul véritable indicatif de l'ampleur d'un drame de ce type.
Je lance des chiffres, encore une fois pour l'exemple, mais disons que l'espérance de vie projetée pour l'année baisse de 0-0.5% = urgence ''jaune'', de 0.5% à 2% = urgence orange, et plus de 2% = urgence rouge. Le tout [i]monitored[/i] en temps réel, de sources vérifiées et vérifiables, avec un oeil gardé sur la surmortalité projetée, par groupes d'âge et par groupes ciblées en fonction de leur vulnérabilité (immunodépressés, pathologies sévères, etc...)
Ensuite, dès les débuts d'une crise, donc dès le premier décret d'urgence sanitaire, des mesures budgétaires d'urgence considérables devront être mises en place au niveau médical, comme il a été vu en Chine. Il semble évident qu'un 1 milliard $ investi rapidement dans des mesures médicales temporaires mais drastiques pourront éviter des dizaines ou des centaines de milliards en effets collatéraux de toute sortes étalés dans le temps.
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Bref, une grande partie des problèmes (au Canada) vient du fait qu'il n'y avait pas une véritable stratégie en cas d'urgence sanitaire d'une telle ampleur. Nous étions à la merci de l'information de l'OMS et des actions d'autres pays d'un peu partout sur la planète, sans aucune logique ou vision propre à nos besoins et nos ressources.
Je me souviens encore parfaitement de ce qu'il s'est passé au Québec de la mi-mars 2020 au début de l'été. Une gestion de crise improvisée, décalée de la science, calquée sur les autres pays, plongée dans une hystérie médiatique, noyée dans le sentimentalisme. Puis une ''pause'' estivale sans aucune préparation pour ce qui était pourtant prévisible. Mais tout a commencé avec une urgence sanitaire sans stratégie, qui a muté vers un état permanent de crise, mais dont la gestion se poursuit dans l'improvisation la plus complète.