Re: Retour de l'inflation
Publié : 21 sept. 2021, 22:59
Bin oui voyons donc, c't'ivident...L’inflation, stoppée au début de la pandémie, puis qui a repris son envol, explique aussi une telle croissance estimée des salaires dans la prochaine année. « Au cours des 12 derniers mois, l’indice des prix à la consommation a crû de 4,1 % au Québec et de 3,5 % dans l’ensemble du Canada, lit-on dans le document Les prévisions salariales de 2022 de l’Ordre. Si elles se maintiennent, ces hausses vigoureuses des prix pourraient contribuer à soutenir la progression salariale dans le courant de 2022. »
Mais sans accord au Congrès pour relever ou suspendre le plafond, les États-Unis devraient se trouver en défaut de paiement dans la deuxième moitié du mois d’octobre.
Or la situation est dans l’impasse au Congrès, embourbée dans les désaccords entre républicains et démocrates.
« Échouer à résoudre (cette question) et permettre un défaut de paiement sans précédent pourraient causer de graves dommages à l’économie et à la sécurité nationale », ont encore averti ces anciens ministres.
Même un défaut de paiement de courte durée pourrait menacer la croissance économique. […] Il serait très dommageable de saper la confiance dans la solidité et le crédit des États-Unis, et ce dommage serait difficile à réparer.
Extrait du texte signé par six anciens secrétaires au Trésor
Ils ont encore relevé que la pandémie et les énormes dépenses adoptées par le Congrès pour y répondre, rend les risques d’autant plus importants.
Henry Paulson et un autre ancien secrétaire au Trésor républicain, Steven Mnuchin, en fonction dans l’administration Trump, ont par ailleurs mené des entretiens pour tenter de trouver une issue, selon le Washington Post.
Ils ont ainsi rencontré l’actuelle ministre des Finances Janet Yellen, et le chef des républicains au Sénat, Mitch McConnell, qui refuse de voter pour relever ce plafond, mais en vain jusqu’à présent.
Un défaut de paiement de la première économie du monde, situation inédite, aurait des conséquences gravissimes, avec des répercussions lourdes sur l’ensemble de l’économie mondiale.
Ils ne peuvent en aucun cas prédire avec tant de précision ce que se sera en 2022, encore moins 2023. All just political bullshit pour dire au monde ce qu'il veulent entendre....Les secteurs les plus touchés par la pandémie, en particulier l’hôtellerie et la restauration, ont enregistré des améliorations ces derniers mois, « mais l’augmentation des cas de COVID-19 a ralenti leur reprise », a indiqué dans un communiqué la puissante institution.
Et des « risques demeurent pour les perspectives économiques », a a aussi averti la Banque centrale.
L’inflation, en revanche, devrait être plus élevée que prévu, et atteindre 4,2 % en 2021, contre 3,4 % auparavant anticipés. Elle devrait ensuite se stabiliser un peu au-dessus de l’objectif de 2 % que vise la Fed, à 2,2 % au cours des deux années suivantes.
Thank you Captain Obvious, on avait pas pentoute catché ça sur le terrain, ca fait des mois, tsé....Jerome Powell a cependant prévenu que les prix pourraient continuer à grimper plus longtemps que prévu, la réouverture de l’économie continuant « de se heurter à des goulets d’étranglement, aux difficultés d’embauche et à d’autres contraintes, qui pourraient s’avérer plus importantes et plus durables que prévu ».
No shit, you don't say?Sur le front de l’emploi, la reprise est difficile. Le taux de chômage est désormais estimé à 4,8 % (+0,3 point) pour 2021, avant de retomber à 3,8 % l’année prochaine et retrouver en 2023 son niveau d’avant la pandémie.
Et une nouvelle ombre vient désormais planer sur l’économie américaine, et, par ricochet, sur l’économie mondiale : celle d’un défaut de paiement des États-Unis, si le plafond de la dette n’est pas relevé ou suspendu par le Congrès d’ici la fin du mois d’octobre.
Bin ouais, c'est évident, tu peux pas éternellement faire de la fuite en avant. Just a question of time avant que les mighty USA soit le dos collé au mur....Les principales autres Banques centrales avancent elles aussi à tâtons sur le resserrement monétaire. Le Banque centrale européenne (BCE) a timidement lancé le mouvement, tandis que la Banque d’Angleterre patiente toujours, par peur d’étouffer la reprise.
En revanche, plusieurs pays émergents-Brésil, Russie, Mexique,… — ont déjà, face à l’inflation, relevé leurs taux d’intérêt.
Le château de carte est tenu artificiellement avec de l'injection massif de fonds via des subventions salariales et autres, puis de 120 milliards (!) par mois (!!) de rachats de bons du trésor...L’annonce du calendrier pour être faite lors de la prochaine réunion, les 2 et 3 novembre, et la réduction débuter le même mois, anticipent les analystes.
Les 120 milliards de dollars de bons du Trésor et autres titres, que la Fed achète chaque mois depuis le début de la crise, vont progressivement diminuer, jusqu’à zéro.
En revanche, les taux directeurs, maintenus mercredi dans la fourchette de 0 à 0,25 % dans laquelle ils avaient été abaissés en mars 2020, devraient y rester encore un moment.
« Tant que vous achetez des actifs […] il ne sert à rien de relever les taux », a commenté le président de la Fed, Jerome Powell, lors d’une conférence de presse.
Cette hausse, qui renchérira le coût du crédit, actuellement historiquement bas, lorsque l’économie aura repris son rythme de croisière, pourrait intervenir dès 2022, selon les prévisions des membres du Comité monétaire.