Il y a des ''gros'' vins, avec des prix à s'évanouir de surprise ou de rire, c'est selon votre humeur...
Et, pour être honnête, faut pas s'attendre à un plaisir proportionnel au prix payé. Une bouteille de 500$ ne donnera pas 10x le plaisir d'une bouteille de 50$. En tout cas, ce n'est pas d'un point de vue mathématique qu'il faut aborder la question, mais plutôt du point de vue d'explorer ce qui se fait de mieux sur la planète, dans un cadre précis.Prenons par exemple la Bourgogne.
Très cher parce que très rare. Très cher parce que artisanal sans compromis. Très cher parce que la réputation est mondiale.
Essentiellement, un grand cru de Bourgogne c'est le Saint-Graal du vin. Si en plus c'est d'un producteur élite, d'un millésime de qualité, alors là vous avez un produit fantastique, extrêmement recherché et invariablement un nectar de plaisir.
Voici, donc, une première bouteille que je présente dans ce topic. Que ce soit pour une occasion spéciale ou juste une envie de vous faire plaisir...
Gevrey-Chambertin village 2014 - Domaine Armand Rousseau
''pas un grand cru, même pas un 1er cru ??'' Direz-vous? Eh non. Mais vous manquez l'essentiel: le producteur c'est Armand Rousseau. J'estime que parmis tous les producteurs en Bourgogne encore actifs, c'est le plus respecté tout de suite après le Domaine de la Romanée-Conti. Ce qui n'est pas peu dire, croyez-moi...
Voici donc l'entrée de gamme du Domaine Armand Rousseau.
http://www.domaine-rousseau.com/fr/doma ... sseau.html
À la SAQ? On ne va pas acheter un Armand Rousseau. On GAGNE un Armand Rousseau. Et lorsque vous réussissez à obtenir le gros lot d'une ou plusieurs bouteilles de la SAQ, vous devez payer pour. En somme, vous n'obtenez que le droit d'acheter vos bouteilles, de manière limitée. Cette année, j'ai gagné le droit d'acheter 3 bouteilles: dont cette bouteille là. 94,00$. Que je serais prêt à payer encore demain matin. Pour une caisse, voire même deux. Ou trois. Oui, c'est à ce point. Un vin qui, déjà, en jeunesse (2014) montre des qualités que je vois rarement dans les 1er crus de producteurs plus... ordinaires. C'est d'une finesse exemplaire, du vrai velour. Il n'a pas la puissance de ses grands frères, mais rien ne dépasse, aucune faiblesse, tout est là, c'est du vrai bonbon. La bouteille va se boire de A à Z avec un plaisir continu.
Selon mon expérience, est-ce trop cher payé pour ce genre de résultat au nez et en bouche? Non. Pour obtenir l'équivalent en produit régulier, il faut à mon avis payer le double et peut-être même le triple. Ce qui explique que la demande excède de beaucoup l'offre, chez M. Rousseau. D'ailleurs, vu les prix de la SAQ, on se rend compte que le domaine n'est pas tombé dans la folie de la surenchère. J'ai aussi des Mazy-Chambertins (grand cru) payé 221,00$, et même si cela parait hors de prix, c'est en fait abordable en 2017, pour un grand cru. En fait, sur le marché hors-SAQ, une bouteille se vend 475,00$ selon wine-searcher. Et celui dont je parle ici? 203,00$... Ce qui dans les deux cas fait plus de sens avec les comparatifs sur le marché.
Bref, si vous réuississez à avoir des bouteilles de Armand Rousseau, au prix régulier de la SAQ, n'hésitez pas. Non seulement c'est un bon investissement, mais la qualité est bien réelle.
