C'est pas de la xénophobie. C'est de l'évolution. Limite de la génétique. L'être humain, depuis toujours, préfère celui qui lui ressemble à celui qui ne lui ressemble pas, c'est une question de survie. Le non-semblable a toujours été une menace. Ça fait à peu près tout juste 50 ans, peut-être 100 si on pousse la note, que l'humain est appelé à vivre dans un monde mondialisé, où sur 10 voisins immédiats tu peux trouver 10 cultures différentes. On demande essentiellement de renverser 50 000 ans d'évolution en 50 ans. C'est impossible.
D'autant plus que la mondialisation ne fait pas que des gagnants (au contraire), c'est plus que normal que la moitié de la planète (sinon plus) se rebiffe contre ce beau rêve sans-frontiériste qu'on tente de nous vendre à grands coups de slogans inclusifs.
Je suis d'accord avec toi sur le évolutif/codé dans l'ADN.
Mais en même temps, l'urbanisation démontre parfaitement que c'est au contraire possible de s'affranchir de ces réflexes pré-historiques (littéralement).
Exposure is the key.
Isole toi loin de tout et tu vas devenir méfiant de n'importe quoi et n'importe qui.
Au contraire, cotoies un maximum de gens -comme dans un contexte urbain- de différentes cultures, races, etc.. et les chances sont énormes que l'appréciation des autres soit plus positive que négative, therefore, que le niveau de méfiance général baisse drastiquement.