JOKER

par jon8

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jon8
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14 oct. 2019, 20:41

Perso, je n'ai pas vu "Joker", mais va falloir que tu sois très convaincant pour réussir à me faire croire que ça peut se comparer au "Septième Sceau" ou à "Andrei Roublev".
C'est pas comparable.

Comme ce n'est pas comparable avec un 2001 Space Odyssey ou Dogville ou Citizen Kane...


Anyway, ça fait deux réactions ici de personnes qui jugent le film avant même de l'avoir vu, ce qui prouve par A+B que vous avez une combinaison d'apriori négatif pour le cinéma moderne et/ou ce film en particulier because super-héros and such... ET un apriori positif pour tout ce qui est film du répertoire classique.

Bref, vous êtes biaisés. Ce qui, je pense, est exactement ce qui se passe avec les critiques ''pro'' qui ont décidés de condamner le film en question.

L'histoire retiendra, à mon avis, qu'ils ont eu tort.

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pezzz
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14 oct. 2019, 22:02

Bon. On va remettre quelques points sur quelques I et quelques barres sur quelques T, mon Jon8, parce que tu parles tellement à travers ton chapeau qu'il est à veille de partir au vent.

1. Ça fait à peu près 7 fois que je répète que j'attends avant de voir Joker JUSTEMENT pour laisser la poussière retomber et éviter des a priori négatifs que je pourrais avoir. Pour dire que j'ai un biais négatif envers Joker, faut soit pas savoir lire, soit être de mauvaise foi.

2. Mon réalisateur préféré est un certain Hayao Miyazaki, un japonais qui fait des...mangas. On est loin du fétichisme classique. Parmi mes favoris, on trouve également David Cronenberg, Pedro Almodovar, les frères Coen, Bong Joon-ho, Kiyoshi Kurosawa, tous des gens bien vivants. J'aime aussi beaucoup Steven Spielberg et Micheal Mann, qui font des gros blockbusters bien juteux. Autrement, j'ai très peu d'affection pour Jean-Luc Godard par exemple (sauf Le Mépris qui est un grand chef-d'oeuvre), monument inattaquable du cinéma s'il en est un. Fak on repassera pour le "t'aimes pas le cinéma moderne t'aimes juste les vieux gnagnagnagna".

3. Si tu penses que Fight Club est un film puissant (lol), je t'invite à regarder The Wind de Victor Sjostrom, on s'en reparle.

Dans tous les cas, lâche la condescendance un brin, parce que je pourrais facilement te répondre que t'as l'air du gars qui regarde 10 films par année (tous les nominés à l'Oscar de Best Picture), et qui pense que le cinéma se limite à ça. Mais j'le fais pas, parce que j'pars de la prémisse que t'es un gars intelligent qui défend une position de bonne foi. Fak essaie de faire la même chose avec tes tendres vis-à-vis. :wink:

xxx

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jon8
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14 oct. 2019, 22:13

Bon, enfin!

J'ai réveillé Pezzz, sti!

criss y'était temps


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jon8
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14 oct. 2019, 22:17

Non mais tu mets le doigt sur un point: je suis un cuistre cinéphilement parlant.

10 films par année ?

Shit man, je vais au cinoche max 2-3 fois par année et chez moi je n'écoute que des séries télé, surtout des Star Trek TOS ces temps-ci.
Non man, moi j'écoute de la musique à journée longue. Très peu de temps pour les films. Sue me.

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14 oct. 2019, 22:19

Ça fait à peu près 7 fois que je répète que j'attends avant de voir Joker JUSTEMENT pour laisser la poussière retomber et éviter des a priori négatifs que je pourrais avoir.
fuck that man, FUCK THAT!

POGNE LA VIE PAR LA GORGE, ON VA LE VOIR CETTE SEMAINE, ENWOUAYE STI !!

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14 oct. 2019, 22:24

Dans tous les cas, lâche la condescendance un brin
ça, ce sera difficile, chéri. Je suis tombé dans la marmite étant petit. Demande à Tomahawk s'il y a de l'espoir pour moi, il me connait bien, forum-wise.

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14 oct. 2019, 22:29

'faut que je revienne sur le film.

Ouep. un brin obsessif, direz-vous, mais ça va passer. D'ici là, pressons le citron. Dans la joie.

Donc. Il y a essentiellement 3 scènes fabuleuses, très intenses. La bathroom scene, d'une grande beauté. La ''white face'' scene, avec ses collègues, et la scène de la fin, où il danse pour la dernière fois.

Trois scènes, avec une charge émotive immense. Une puissance en images et en musique qui pousse au respect. Des moments clés, qui frappent sans laisser une seule chance.

La ''white face'' est un tour de force jamais vu dans l'histoire du cinéma, en terme de ''mood switch''. Je n'en dit pas plus. Mais c'est inédit. Juste pour ça, c'est un film unique.

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14 oct. 2019, 22:34

D'un point de vue purement photographique, ce qui retient l'attention c'est la phase de ''préparation'', de la loge à l'entrée en scène de son apparition sur le show télé à la fin.

C'est franchement d'une beauté à couper le souffle. La palette des couleurs et tout... Wow. Juste wow.


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14 oct. 2019, 22:39

C'est amusant parce que je pense et je parle du film et j'écoute, par coincidence, un album de musique qui fit parfaitement avec le film en question et l'émotion qui s'en dégage en général, avec une charge émotive très semblable, et dont le thème central du dit album est la naissance, la vie et la mort d'une étoile, au sens astronomique du terme.





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16 oct. 2019, 11:08

3. Si tu penses que Fight Club est un film puissant (lol), je t'invite à regarder The Wind de Victor Sjostrom, on s'en reparle.

lol?
lol et demi!
Pis ça réprimande sur la condescendance, en plussse ;)

Watch that:

https://urbania.ca/article/non-fight-cl ... -violence/

C’est peut-être weird à lire, mais Fight Club a changé la société et a changé ma vie. Vous ne liriez pas ces mots présentement si le film n’avait pas existé parce que je n’aurais jamais pensé écrire sur la culture populaire.

Malgré que le film ait, somme toute, bien vieilli, son interprétation globale est devenue problématique au fil des années. The Guardian l’a qualifié de «genèse de l’alt-right» , Vice l’a accusé d’être une oeuvre phare des men’s rights activists et de la masculinité toxique et force est d’admettre que la récupération de l’oeuvre par des mouvements sociaux tendancieux jette sur l’oeuvre une lumière qu’elle ne mérite pas.

En tant que défenseur ardent de Fight Club depuis 20 ans, j’aimerais vous expliquer comment, selon moi, ce grand moment de cinéma s’est retrouvé à l’index du bon goût à cause d’une interprétation un peu trop facile: que Fight Club incite les jeunes hommes blancs à la violence et au renversement d’une société qu’ils jugent oppressive. (...)
20 ans déjà.
Pezzz planifiait déjà son cynisme à l'aide de legos et de pokemon, pendant que moi, début vingtaine, j'assistais aux derniers moments d'un monde pré-9/11, pré-2000, pré-réseaux sociaux et pré-téléphone intelligent. Une galaxie déjà bien lointaine. C'est là qu'est atteri ce film-coup de poing. Je ne suis pas le seul à avoir été frappé par la puissance du film en question, en plus du gars de Urbania et des quelques centaines de milliers de fans qu'il y a sûrement dans le monde, il y a la moitié de mes connaissances qui se souviennent de manière vivide de ce film. Oh bien sûr, il fallait l'avoir vu dans le contexte de l'époque. Probablement la même chose pour The Graduate, Orange Mécanique et Pink Flamingos.